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Historique

Dans les années 60, le gouvernement américain a lancé le projet de créer un réseau informatique décentralisé, désirant se doter d’un moyen de communication capable de résister à une attaque nucléaire russe. Un projet qui a abouti en 1969 avec la création d’ARPAnet : il consiste à relier entre eux les ordinateurs par un réseau de lignes téléphoniques, dont les intersections forment de nœuds.

Les informations émises sur ce réseau sont divisées en petits paquets appelés Datagrammes, qui peuvent utiliser de nombreuses routes différentes pour transiter entre deux ordinateurs. Ce réseau est donc toujours capable de continuer à faire transiter des informations, malgré la destruction d’un ou de plusieurs centres nerveux (les nœuds).

A sa création ARPAnet est constitué de 4 nœuds, correspondant à des centres de recherches et des universités financés par l’armée américaine :
- Stanford Research Institute
- UCLA à Los Angeles
- UCSB à Santa Barbara
- L’université de l’UTAH à Salt Lake City

Dans les 3 ans qui suivent sa création, de nombreuses universités américaines intègrent le réseau ARPANET, qui compte fin 1972 une quarantaine de nœuds.

Malgré sa vocation première (militaire) , ARPAnet est essentiellement utilisé par des scientifiques. Les équipes de recherches sont alors les premières à bénéficier du courrier électronique, l’email, (abréviation de Electronic Mail, prononcé imél) et se servent également du réseau pour partager des ressources informatiques comme la puissance de calcul.

En 1972, afin de coordonner le développement de ce type de réseau, l’International Networking Group (ING) est créé. Ce groupe de travail a pour mission de créer un protocole permettant d’interconnecter tous types d’ordinateurs et de réseaux.

En 1974, deux ingénieurs de l’ING, Vinton Cerf et Robert Kahn, mettent au point un protocole appelé TCP (Transmission Control Protocol) et l’ancêtre du protocole IP (Internet Protocol). Ces deux protocoles deviendront les fondations d’Internet (TCP / IP).

Au début des années 80 la majorité des universités expriment leur volonté d’être connectés à ARPAnet. Mais ARPAnet n’a pas les capacités de supporter un tel nombre de connections.

En 1986, ARPANet étant surchargé, la National Science Fondation (NSF) décide alors de créer NSFNet, qui utilisera TCP/IP comme protocole de communication.

Une à une les universités et centres de formations vont intégrer NSFNet, qui deviendra l’un des maillons les plus importants d’Internet. NSFnet finira, en 1990, par absorber ARPANET, vieux de 20 ans.

En 1991, Tim Berners- Lee, un chercheur du CERN (Conseil Européen pour la Recherche Nucléaire) invente le principe d’hyperlien et met en ligne le premier site Web.

Cette invention débouche en 1993 sur l’invention du World Wild Web (la toile d’araignée mondiale), facilitant la consultation des sites et les ouvrant au grand public. Création, également en 1993, du Web Consortium (W3C) ayant pour but de normaliser l’utilisation d’Internet. Leur travail a débouché sur la normalisation de langages et protocoles (par exemple les différentes versions du HTML…).

Depuis Internet n’a cessé de croître, reliant de plus en plus de réseaux publics et privés, ouvert à tous et comptant des millions d’utilisateurs dans le monde… Mais avant le boom d'internet, les utilisateurs qui avaient besoin d'un accès distant à leur ressources de réseau n'avaient pas beaucoup de choix.

Telnet fut le premier programme Unix d'accès à distance. Il constituait la réponse aux besoins des utilisateurs d'Unix de se connecter à leur système via l'ouverture d'une session à distance.

Au cours des dernières années, Microsoft, Citrix et Sun ont donné une nouvelle jeunesse au concept de contrôle à distance, avec l'introduction de réseaux basés sur des terminaux distants. Dans Terminal Server de Microsoft et Winframe de Citrix, les applications windows sont exécutées sur un serveur central et seul le déport de l'écran (un bitmap) est transmis sur le réseau. Dans le modèle de Sun, il en va de même suaf que les applications sont distribuées, c'est à dire qu'elles sont conçues pour qu'une partie de l'application s'exécute sur le serveur et qu'une autre partie le soit sur la machine cliente.

Ce modèle présente certains avantages. si votre réseau comporte une grande proportion de travailleurs itinérants, les serveurs de terminaux utilisant les applications distribuées dans un contexte de contrôle à distance ont un sens, dans la mesure où les paramètres de session de l'utilisateur deviennent évolutifs.

Contrairement aux réseaux locaux (Local Area Network) qui ont besoin de câbles spéciaux et d'autres équipements, le réseau à distance est remarquablement simple. Dans l'absolu, vous n'avez besoin que de deux ordinateurs, de deux modems, d'une ligne téléphonique analogique et de logiciels standarts.

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